PROJECTION "Les mots qu’elles eurent un jour" (Guerre d'Algérie) - Festival Pour la suite du monde

Dans le cadre du festival POUR LA SUITE DU MONDE
RÉTROSPECTIVE
Yann Le Masson, cinéaste révolutionnaire
Mobilisé lors de la guerre d’Algérie, traumatisé, Yann Le Masson se promet de protester à l’aide de sa caméra contre les guerres coloniales. Son cinéma engagé est à l’avant-garde de l’approche intersectionnelle actuelle : décolonialisme, anti-racisme, anti-fascisme, anti-impérialisme, questions de genre, d’écologie et de justice sociale… Sa filmographie est impressionnante, chaque film embrassant divers terrains de luttes. Il réalise de nombreux films militants importants et collabore avec de nombreux-euses grand-es cinéastes de l’époque parmi lesquel-les : René Vautier, Chris Marker, Sydney Pollack, Alain Cavalier, William Klein, Hélène Châtelain…
Mardi 23 septembre
18h45, Cinéma Lumière Bellecour
Tarifs du cinéma
Les mots qu’elles eurent un jour (2024, FR, 1h24) de Raphaël Pillosio
« En 1962 Yann Le Masson filme des militantes algériennes à leur sortie de prison en France. 50 ans après, alors que la bande son a disparu, je pars à la recherche de ces femmes. Une enquête sur leur histoire silencieuse. » (Raphaël Pillosio)
+ J’ai huit ans (1961, FR/Tunisie, 9 min.) de Yann Le Masson, Olga Poliakoff : À partir de leurs dessins, des enfants algérien-nes parlent de leur expérience de la guerre.
> En présence de Esma Azzouz Gaudin, docteure en littérature francophone et comparée
et spécialiste de littérature féminine algérienne, présidente de l’association Coup de Soleil AURA
et de Tangui Perron, historien, spécialiste du cinéma militant.